La panique énergétique s’empare de l’Europe : cette chute vertigineuse de l’approvisionnement en gaz naturel russe menace le du continent

La situation énergétique en Europe connaît une nouvelle secousse alors que les exportations de gaz naturel russe vers le continent ont fortement diminué. Cette baisse, observée au cours du premier semestre 2025, alimente les préoccupations concernant la sécurité énergétique de l’Europe, qui lutte pour diversifier ses sources d’approvisionnement. Avec l’arrêt des flux via l’Ukraine et une réticence croissante à importer du gaz naturel liquéfié (LNG) russe, l’Europe doit maintenant faire face à une crise énergétique persistante.

Le déclin des exportations de gaz russe

Les exportations de gaz naturel de la Russie vers l’Europe ont presque diminué de moitié, passant de 15,5 milliards de mètres cubes au premier semestre 2024 à seulement 8,33 milliards de mètres cubes pour la même période en 2025. Cette chute drastique s’explique principalement par l’arrêt des livraisons via le gazoduc ukrainien et le refus de certains acheteurs européens d’acquérir du gaz naturel liquéfié (LNG) russe. Face à ces nouvelles réalités, l’Europe doit repenser ses stratégies d’approvisionnement pour éviter des pénuries critiques.

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Les conséquences des tensions géopolitiques

Depuis 2022, les relations tendues entre l’Union européenne et la Russie ont conduit à une réduction significative des flux de gaz via les pipelines. En particulier, le gazoduc Nord Stream, qui approvisionnait l’Allemagne, a cessé ses livraisons après une réduction des flux par la Russie suivie d’un sabotage en septembre 2022. De plus, le 1er janvier 2025, le transit du gaz via l’Ukraine a pris fin après que l’Ukraine a refusé de prolonger l’accord de transit. Ces événements soulignent comment les tensions politiques peuvent avoir des conséquences dramatiques sur les approvisionnements énergétiques.

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Le rôle du gazoduc TurkStream

Malgré les restrictions, certains pays européens continuent de recevoir du gaz russe par le biais du gazoduc TurkStream, qui passe par les Balkans. Bien que les livraisons aient baissé de 18,3 % en juin par rapport à mai en raison de travaux de maintenance, les flux de l’année en cours ont augmenté de 6,8 % par rapport à l’année précédente. Cette infrastructure demeure cruciale pour les pays comme la Hongrie qui dépendent encore fortement du gaz russe.

Impact des sanctions européennes sur les exportations de LNG

En parallèle, les exportations totales de LNG russe ont aussi connu une baisse au premier semestre, chutant de 4,4 % pour atteindre 15,2 millions de tonnes métriques. En effet, les exportations de LNG vers l’Europe ont diminué de 13 % en raison de l’entrée en vigueur d’une interdiction européenne sur le transbordement de LNG russe à partir de mars. Cette mesure, partie d’un ensemble de sanctions, vise à réduire la dépendance européenne envers l’énergie russe. Ces restrictions compliquent encore plus les relations déjà tendues entre la Russie et l’Europe.

La crise actuelle des exportations de gaz russe vers l’Europe soulève des questions cruciales sur l’avenir énergétique du continent. L’Europe pourra-t-elle diversifier suffisamment ses sources d’énergie pour assurer sa sécurité énergétique à long terme ?

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