Mauvaise surprise de l’été : malgré une baisse annoncée de 2,5 %, le prix du gaz en juillet 2025 pourrait exploser votre budget sans crier gare

L’année 2025 apporte des changements significatifs pour les consommateurs de gaz en France. Après une flambée des prix au printemps, une baisse des tarifs est prévue pour juillet. Cependant, cette réduction est partiellement annulée par une augmentation de l’abonnement, menaçant ainsi de peser lourdement sur le budget des ménages. Par ailleurs, une nouvelle hausse est attendue en août, causée par un ajustement fiscal. Ces fluctuations posent des questions sur l’avenir des tarifs gaziers et les stratégies à adopter pour limiter les impacts sur les factures.

Analyse de la baisse du prix du gaz en juillet 2025

À partir du 1ᵉʳ juillet 2025, le tarif du kilowattheure (kWh) de gaz connaîtra une diminution de 2,5 %. Cette baisse, bien que modeste, s’ajoute à celle de 5,32 % enregistrée en juin. Ainsi, le prix passera de 0,11 € à 0,1072 € par kWh. Toutefois, cette diminution est contrebalancée par une augmentation de 3,89 % de la part fixe de l’abonnement, portant le coût annuel de 277,42 € à 288,2 €.

Pour un foyer consommant 11 200 kWh par an, la facture totale diminuera symboliquement de 1,4 %, passant de 1510 € à 1489 €. Cette évolution reflète une tendance complexe où les économies sur le coût variable sont en partie annulées par la hausse des frais fixes. En comparaison, pour les foyers utilisant le gaz uniquement pour la cuisson et l’eau chaude, l’abonnement augmentera de 2,5 %, tandis que le prix du kWh restera quasiment inchangé, stabilisant ainsi la facture annuelle à 809 €.

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Impact des ajustements tarifaires et de la fiscalité

Chaque année, la Commission de Régulation de l’Énergie (CRE) ajuste le tarif d’utilisation des réseaux de distribution du gaz. En 2025, cet ajustement se traduit par une augmentation de 6,06 %. La principale raison est un déficit de revenus pour GRDF, causé par la baisse du nombre de clients au gaz. Cette situation entraîne une hausse des coûts de maintenance pour un réseau en constante adaptation, notamment à l’intégration du biogaz.

Ce phénomène est accentué par la décision de passer le taux de TVA de 5,5 % à 20 % sur la part fixe de la facture à partir du 1ᵉʳ août 2025. Cette mesure, justifiée par une exigence d’harmonisation fiscale européenne, se traduira par une augmentation directe des coûts pour les consommateurs. Par exemple, pour un foyer chauffé au gaz, l’impact sera de près de 40 € annuels, tandis que pour ceux utilisant le gaz à des fins limitées, l’augmentation sera d’environ 16 € par an.

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Les meilleures stratégies pour minimiser l’impact des hausses

Face à ces fluctuations, les consommateurs doivent adapter leurs stratégies. Alors que les offres à prix fixes étaient autrefois considérées comme une solution, elles ne protègent pas contre l’augmentation des taxes. Ainsi, les offres indexées sur le Prix Repère de Vente de Gaz (PRVG) deviennent plus attractives. Ces offres permettent de bénéficier des baisses successives de l’indice de référence.

Parmi les options intéressantes, l’offre Biogaz Online de Mint Energie se distingue avec une réduction de 5 % sur le prix du kWh par rapport au PRVG, tout en intégrant 5 % de biogaz français. Cette approche permet non seulement d’économiser, mais aussi de soutenir une transition énergétique plus verte. Le tableau ci-dessous présente les offres de gaz à prix indexés les plus compétitives actuellement disponibles :

Répercussions sur le long terme des fluctuations tarifaires

Malgré les baisses récentes, la tendance sur une décennie montre une augmentation significative des factures de gaz. Depuis 2015, les foyers chauffés au gaz ont vu leurs dépenses augmenter de 70 %. Ces augmentations sont essentiellement dues à l’évolution des taxes et des coûts fixes, qui ne cessent de croître.

Les consommateurs sont donc face à un dilemme : comment gérer l’impact de ces hausses sur leur budget ? Les outils comparatifs, comme la calculette de Selectra, peuvent aider à évaluer les offres les plus avantageuses. Cette situation soulève une question cruciale : quelles mesures supplémentaires pourraient être mises en place pour protéger les ménages contre ces fluctuations incessantes et garantir une transition énergétique équitable pour tous ?

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