Hydrogène vert : les perspectives de l’Irena sont plutôt encourageantes

L’Irena a récemment publié une étude dans laquelle elle dessine les contours de l’avenir de ce gaz et souligne qu’une baisse globale des coûts sur l’hydrogène vert sera à l’œuvre d’ici 2050.

Pour l’Irena – International Renewable Energy Agency soit Agence internationale de l’énergie renouvelable – l’hydrogène vert doit prendre l’ascendant sur l’hydrogène d’origine fossile. Et ce pour soutenir les efforts des Etats du monde entier dans leur transition énergétique.

Car en l’état actuel des choses, près de 95% de l’hydrogène est produit à partir d’énergies fossiles, gaz et charbon en tête. Une production qui n’est pas sans conséquence puisqu’elle génère autant de CO2 que des économies telles que l’Indonésie et le Royaume-Uni.

En effet, si à l’utilisation l’hydrogène n’émet que de la vapeur d’eau, sa production est pour l’heure encore bien trop émettrice de GES pour afficher un bilan environnemental satisfaisant.

Le rapport de l’Irena affirme d’ailleurs clairement que le potentiel du vecteur hydrogène dans la décarbonation des économies dépend de fait de la manière dont il est produit.

Chose encourageante, l’agence affirme par ailleurs que le coût de production de l’hydrogène vert pourrait rapidement être divisé par trois entre 2019 et 2050, date butoir pour la soixantaine d’Etats qui se sont récemment engagés à tendre vers une neutralité carbone au cours du sommet extraordinaire de l’ONU pour le climat.

Ainsi pour l’Irena, le plus grand défi actuel de l’hydrogène vert n’est pas tant son process de production qui commence à être parfaitement maîtrisé mais bel et bien son coût encore élevé qui refreine les ardeurs de biens des Etats.

Aussi, l’agence estime que l’hydrogène tiendra « un rôle modeste dans la prochaine décennie mais va apporter une contribution substantielle à l’horizon 2050 »  et ce donc grâce à la mise en place d’économies d’échelle sur la filière production. D’ailleurs, l’agence prévoit que l’hydrogène vert pourrait compter pour 8% de la consommation mondiale d’énergie d’ici 2050.

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A propos de l'auteur Damien Dufresnes

Rédacteur en chef. Après une classe préparatoire de Lettres Supérieures et des études de journalisme à Paris, Damien Dufresnes se spécialise dans l'énergie et intègre un journal collaboratif en ligne centré sur le secteur. Après plusieurs années de piges pour différents...

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