Le Mozambique, futur eldorado du gaz naturel ?

Avec de gigantesques réserves en gaz naturel, le Mozambique est dans le viseur de nombreuses compagnies internationales qui entendent bien exploiter le potentiel du pays. Anadarko va injecter 25 milliards de dollars dans le filon.

Le président du Mozambique Filipe Nyusi se réjouit de voir le géant américain gazier Anadarko investir la coquette somme de 25 milliards de dollars pour exploiter un gigantesque gisement offshore dans le nord du pays : "C'est le plus important investissement direct étranger de l'histoire de notre pays". Et pour cause car le Mozambique serait assis sur un véritable trésor énergétique.

Il faut dire qu'il y a dix ans de cela déjà, des découvertes majeures de réserves en gaz naturel ont été faites au large du pays qui se classe pour l'heure à la 140ieme place au classement mondial de par son PIB.

Surnommé par certains le Qatar de l'Afrique, le Mozambique n'en est qu'à ses tous débuts en termes d'exploitation gazière. Pourtant, le pays est promis à un avenir radieux sur ce créneau puisqu'il dispose de la 9ieme réserve mondiale en gaz naturel.

De quoi attiser les convoitises des grands groupes gaziers et énergétiques internationaux. Et il se trouve que le Français Total est en réalité particulièrement bien positionné puisqu'il est en train de mettre la main sur les actifs du groupe Anadarko, à la baguette dans le pays.

Les ressources gazières du pays sont ainsi estimées à non moins de 5 000 milliards de mètres cubes, de quoi assurer des retombées commerciales d'envergure et de contribuer à soutenir le développement du pays.

Anadarko va lancer sous peu les opérations afin qu'une importante usine de liquéfaction du gaz soit mise sur pied et commence à traiter 12 millions de tonnes de GNL par an à compter de 2024.

A l'arrivée, les prévisions de revenus pour le pays sont plus qu'encourageantes puisque elles devraient atteindre non moins de 3 milliards de dollars par an à partir de 2030. D'autant que les investissements privés et publics vont doper l'économie du pays qui a bien du mal à se sortir de la crise économique.