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Gigantesque découverte de gaz naturel au Sénégal

gaz naturel Sénégal
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Le récente découverte d'un gisement de gaz naturel offshore aux capacités gigantesque au large du Sénégal va progressivement et durablement changer la face économique et énergétique du pays.

450 milliards de mètres cubes, voilà la découverte colossale que deux compagnies gazières et pétrolières viennent de mettre à jour soit Petrosen et l'Américain Kosmos Energy. Une nouvelle si majeure qu'elle a été saluée par le chef d'Etat du Sénégal en personne lors du dernier conseil des ministres.

Des chiffres qui pourraient même évoluer encore à la hausse puisque le groupe Kosmos Energy a indiqué que les opérations de forage et d'exploration étaient en cours et devraient même continuer quelques semaines encore afin de délimiter la zone concernée et d'évaluer de manière très précise les quantités exactes de gaz naturel enfouies à plusieurs centaines de mètres de profondeur au large du pays. Cette nouvelle est d'autant bien accueillie qu'elle est la deuxième du genre. Il y a quelques mois de cela déjà, le groupe énergétique Cairn Energy avait mis à jour un gisement de gaz offshore, au large de Sangomar.

Préparation et négociations préalables

Mais avant de penser à tirer profit de ce nouveau gisement plus que prometteur, le Sénégal se devra de mettre sur pied des infrastructures techniques capables de l'exploiter, le stocker, le transformer et l'expédier. Un véritable "schéma de développement de l'exploitation à savoir une structure de liquéfaction de gaz pour pouvoir le transporter et le stocker ainsi que d'autres unités qui pourraient le transformer en énergie" comme l'indique un journal local spécialisé sur les questions d'énergie.

Au-delà de cet important effort financier et structurel à produire, le Sénégal va très rapidement devoir négocier avec la Mauritanie. Pourquoi ? car ce gisement se situe entre les deux pays. Le Sénégal et la Mauritanie devront donc s'entendre pour que ce gisement soit profitable aux deux nations, ils devront s'entendre également avec le puissant groupe américain Kosmos Energy qui mènera les opérations de forage et d'extraction. Une équation à trois facteurs qui, au regard du gigantesque potentiel commercial du gisement, devrait trouver une issue favorable.

Ainsi, la mise en exploitation de ce nouveau gisement gazier est attendue à partir de 2020-2021 voire 20222. Le pays bénéficie donc de quatre à six ans pour mettre sur pied un accord intergouvernemental, se doter des infrastructures nécessaires et prévoir une rémunération intéressante pour Kosmos Energy. Dès lors, avec de telles réserves, difficile de ne pas voir le visage économique et énergétique du Sénégal changer positivement : création de plusieurs milliers d'emplois direct et indirects, entrées de capitaux, recettes commerciales en hausse et indépendance énergétique.

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