L'Iran prêt à revenir sur la scène mondiale du gaz naturel

Avec la future levée des sanctions internationales, l'Iran va pouvoir développer son gigantesque pour ne pas dire colossale potentiel gazier. Car le pays renferme non moins que les plus grandes réserves mondiales de gaz naturel.     

En prémices de son retour sur la scène internationale de l'énergie, l'Iran accueillait récemment le troisième sommet des pays exportateurs de gaz. Un groupe qui réunit 12 pays actifs parmi lesquels la Russie qui reste à ce jour le premier exportateur au monde. Un retour timide mais un retour quand même pour Téhéran qui communique par là aux autres nations qu'il faudra bientôt compter sur l'Iran en matière de fourniture de gaz naturel. Ou en tout cas en termes de production, puisque le pays comptera sur l'arrivée de plusieurs compagnies énergétiques étrangères pour développer le filon. Car il faut dire qu'avec non moins de 34 000 milliards de mètres cubes de gaz naturel, les sous-sols iraniens sont tout simplement les plus grandes réserves mondiales, pour 63% de stocks totaux enregistrés sur le Globe. De quoi changer quelque peu la donne sur un marché que l'on sait être en croissance régulière du point de vue de la demande : près de 2% d'augmentation par an d'ici 2035.

Une recherche d'expertise nécessaire

Téhéran a beau être en possession d'un véritable trésor énergétique, le pays ne pourra se passer des multinationales telles que Engie, Total, Shell ou BP et bien entendu Gazprom pour mener à bien ses divers projets gaziers. L'Iran a en effet pris un retard considérable en termes de technologie et de savoir-faire, aussi doit-on s'attendre à voir d'ici peu de nombreuses négociations en vue de l'obtention de permis d'exploitation du sous-sol. Et pour inciter les entreprises étrangères à investir dans le pays, le pouvoir iranien serait d'ailleurs enclin à assouplir ses conditions de rémunération. Alors qu'elles été basées sur une rémunération fixe qui n'intéressait plus les compagnies étrangères, un nouveau mode de calcul qui s'appuie entre autre sur la fluctuation des cours serait à l'étude. Une des condition sine qua non pour que Engie, Total et consorts soient attirés par le juteux marché iranien

Prochaine étape à venir pour l'Iran : la mise aux enchères de plus de 50 projets de permis d'exploitation de zones de forage à attribuer aux nombreux candidats qui se bousculeront aux tables des négociations courant 2016.