Alors que le tout premier salon destiné aux différents usages de l’hydrogène s’est tenu à Paris le mois dernier, Engie poursuit son travail de recherche et développement sur la question avec notamment le Projet Ene.Field. Un projet ambitieux.
L’hydrogène a le vent en poupe depuis quelques temps déjà, et il faut s’en féliciter tant pour la préservation du climat et de l’environnement que pour les bénéfices d’utilisation qu’il engendre. Utilisé comme carburant, il permet d’éviter l’utilisation du pétrole pour un impact deux fois moins élevé sur le climat que le traditionnel diesel. Utilisé comme pile à combustible dans les maisons individuelles, son bénéfice sur l’environnement est encore plus important. Et c’est sur point précisément que les attentes sont grandes. A ce titre, le projet européen appelé Ene.Field a pour finalité de tester l’utilisation de 1000 piles à combustible à travers 12 pays de l’UE. Engie fait partie des partenaires plus qu’actifs de cet ambitieux projet qui réunit par ailleurs des fabricants, industriels, chercheurs et universitaires de toute l’Europe.
Depuis deux années, Engie met en place des piles à combustible au sein d’habitation en France, soit plus d’une cinquantaine en 2015, mais également dans les locaux tertiaires. Mais que vient faire l’hydrogène dans le projet Ene.field ? La pile à combustible est une technologie qui transforme par réaction chimique du gaz en électricité de façon « décentralisée », c’est-à-dire directement sur place par l’installation d’un équipement spécifique. Les avantages sont multiples : zéro émission de polluants, aucun bruit, rendement pouvant atteindre 60% pour le moment. En clair : des installations qui permettent de produire en toute autonomie de l’électricité chez soi ou dans des locaux industriels ou commerciaux grâce à la transformation de l’hydrogène en électricité.
Vers un déploiement plus généralisé
Au Japon, l’utilisation de la pile à combustible est déjà actée depuis plusieurs années maintenant avec plusieurs dizaines de milliers d’installations déjà en place. L’Europe se devait ainsi de combler ce retard et de bénéficier à son tour de l’usage de l’hydrogène au sein des habitations en l’occurrence. Car cette solution technologique innovante répond parfaitement aux nouveaux enjeux de la transition énergétique, de la préservation de l’environnement et de la lutte contre le réchauffement climatique. On parle ainsi de micro-cogénération résidentielle du gaz naturel. Des écogénérateurs sont ainsi testés et installés depuis 2012 et jusqu’en 2017 dans le cadre du projet Ene.fiel.
Reste encore donc une année entière pour évaluer la performance de ces installations mais nul doute que les efforts d’Engie en matière de recherche et développement ouvriront la voie à un déploiement plus généralisé de ces écogénérateurs et que nous verront rapidement l’hydrogène occuper une place grandissante dans nos habitations.