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De l'hydrogène vert injecté pour la première fois dans le réseau gazier français

Hydrogène vert GrtgazJupiter 1000
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GRTgaz a annoncé que l'hydrogène renouvelable du démonstrateur Jupiter 1000 est injecté dans le réseau gazier français.

Cela fait quelques années à présent que le premier démonstrateur de Power to gas de France Jupiter 1000 produit de l'hydrogène d'origine renouvelable à Fos-sur-Mer dans les Bouches-du-Rhône. Plusieurs années que l'on attend également que la production qui en découle ait un débouché concret pour le grand public et non plus seulement pour les acteurs du filon industriel.

C'est désormais chose faite depuis que GRTgaz, le gestionnaire du réseau gazier de France, a annoncé avec procédé aux toutes premières injections de cet hydrogène issu de l'électricité d'origine renouvelable dans le réseau. L'entreprise a déclaré qu'il s'agit là « d’une étape majeure dans le développement de solutions de décarbonation du gaz et de ses usages, du stockage d’énergie et de synergies entre réseaux gaz et électriques ».

Mise à part l'injection dans le réseau gazier de cet hydrogène vert, ce qui est par ailleurs notable est le fait que Jupiter 1000 commence à produire à une échelle industrielle intéressante pour la transition énergétique hexagonale. Il permet de valoriser l'excédent d'électricité renouvelable en la convertissant en hydrogène grâce à deux électrolyseurs mais aussi en méthane de synthèse grâce à un réacteur de méthanation associé à une unité de captation du CO2 grâce aux fumées des sites industriels situés à proximité.  

Si le lancement de Jupiter 1000 constitue une première pour le réseau de transport de gaz, le réseau de distribution de gaz de GRDF expérimente déjà l’injection de l’hydrogène avec le démonstrateur GRHYD, inauguré en juin 2018 à Cappelle-la-Grande, près de Dunkerque, dans le Nord. Après avoir démarré avec 6 % d’injection d’hydrogène dans le réseau, l’installation est passée en 2019 à un taux de 10 % et a validé le principe d’un passage à 20 % d’hydrogène en volume dans le réseau de distribution. Ici encore, c’est l’utilisation des ressources « périssables » du futur parc éolien en mer de Dunkerque qui sont visées à terme.

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