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L'Afrique mise sur le gaz naturel pour son développement économique

Afrique gaz naturel
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Avec d'un côté une demande mondiale en gaz naturel en plein essor et de l'autre des gisements colossaux découvert aux quatre coin du continent, nombre de pays africain misent sur leurs ressources gazières pour doper leur développement économique.

La demande mondiale en gaz naturel a augmenté de 3% en moyenne sur une année, et même de 18% en Asie en se penchant sur le GNL. La Chine est bien entendu un des principaux consommateurs pour ne pas dire le plus important. Mais les pays d'Europe sont également très demandeurs. La tendance de fond qui consistait à utiliser du pétrole, du charbon et du fioul pour la production d'électricité notamment à profondément changé. Place à présent au gaz. La révolution du gaz de schiste aux Etats-Unis est une parfaite illustration de l'intérêt croissant et conséquent des grandes économies mondiales pour cette énergie plus propre que le pétrole ou le charbon.

Une dizaine de pays d'Afrique bientôt producteurs de gaz

C'est dans ce contexte de forte demande actuelle et à venir que l'Afrique se prépare. L'Egypte, le Mozambique, la Mauritanie, le Sénégal, le Nigéria, l'Algérie, l'Angola, la Côte d'Ivoire, le Burkina-Faso ou encore la Guinée Equatoriale sont autant de producteurs de premier plan en puissance. Les découvertes de gisements aux réserves parfois colossales ont été multipliées au cours des 5 dernières années. Il faudra encore que ces pays patientent quelque peu ou plutôt préparent leur plan de développement car le début des activités d'exploitation et d'extraction est prévu pour 2020.

Les gisements ont bien été découverts, qu'ils soient onshore ou offshore. Reste à présent à bâtir les infrastructures de liquéfaction du gaz ainsi que celles destinées à son transport. Les plus grandes compagnies gazières mondiales sont déjà en place : Shell, Total,  ENI, Chevron et encore BP. Le Nigéria a notamment mis en place la plus grande usine de liquéfaction de tout le continent, pour un projet débuté en 1999 déjà. L'Algérie n'est pas en reste avec non moins de trois méga complexes de liquéfaction qui lui permet de se positionner d'ores et déjà comme le troisième fournisseur de l'Europe. L'Angola vise des marchés plus éloignés, tels que le Brésil et d'autres pays d'Amérique latine.

Si dans ces pays, la production et l'exportation a déjà commencé, les observateurs planchent sur l'année 2020 comme véritable coup d'envoi de l'entrée de l'Afrique sur la scène internationale gazière. L'Asie sera à n'en pas douter l'un de ses principaux clients tout comme l'Europe. Une augmentation de l'offre qui ne sera pas de trop pour éponger la demande.

Mais du point de vue interne également, le gaz naturel sera profitable aux économies africaines. Il permettra de moderniser des pays notamment en entrant dans la production d'électricité. 

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