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L'Afrique du Sud va se lancer sur le gaz de schiste

Afri
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L'Afrique du Sud va se lancer officiellement sur  le fion du gaz de schiste. Le temps d'attribuer plusieurs licences d'exploitations à différentes compagnies étrangères. Une façon de diminuer son usage du charbon et de tendre vers une indépendance énergétique.    

Après plusieurs mois de consultations et de négociations auprès des associations de protection de l'environnement, le gouvernement d'Afrique du Sud a officialisé sa volonté de devenir un nouveau producteur de gaz de schiste. De longues discussions auront été nécessaires pour rassurer les populations et les associations environnementales car la zone concernée par l'attribution des futurs permis d'exploitations est des plus sensibles. Il s'agit en effet de la région semi-aride de Karoo, à l'écosystème fragile. Une zone dans laquelle l'eau manque, aussi l'arrivée des compagnies étrangères dans la région n'était pas forcément vue d'un très bon œil. Le fracking faisant craindre de devoir utiliser de gigantesques quantités d'eau potables dans une zone qui en manque.

Mais les nombreuses enquêtes et consultations réalisées semblent avoir apaiser les tensions. Au point qu'à présent le gouvernement a fixé au mois de septembre la date d'attribution de permis de forage à différents compagnies dont Dutch Shell notamment. Un cadre législatif nouveau a été érigé en ce sens, ce qui permettra au pays de bénéficier des avantages de cette ressource : indépendance énergétique, création de plusieurs dizaines de milliers d'emplois directs et indirects, recettes commerciales en hausse grâce à la revente des stocks sur les marchés internationaux, indépendance énergétique pour plusieurs décennies...

Plusieurs compagnies sur les rangs

Pour bénéficier des avantages de cette ressource gazière, l'Afrique du Sud doit solliciter les services de grandes compagnies énergétiques étrangères. Si Royal Dutch Shell figure en excellente position pour obtenir au moins une licence d'exploitation, d'autres tiennent également particulièrement bien la corde. C'est le cas de Falcon Oil and Gas ou encore Bundu Gas & Oil. Le gouvernement se donne encore quelques mois puisque l'attribution des 5 premières licences est prévue pour le mois de septembre prochain.

L'Afrique du Sud s'engage ainsi dans une nouvelle voie, veut par là entrer dans une nouvelle ère, car force est de constater que le gaz de schiste a chamboulé positivement l'économie des pays qui se sont lancés sur le créneau.

Reste que cette énergie souffre d'une terrible réputation négative, la faute aux nombreux couacs techniques qui ont eu des répercussions néfastes sur l'environnement un peu partout autour du monde. L'Afrique du Sud doit plus que jamais faire face à un défi majeur : montrer au monde entier qu'il est possible d'extraire ce gaz "non conventionnel" sans pour autant dégrader l'écosystème alentour et puiser de gigantesques quantités d'eau potable. Les compagnies gazières seront à ce titre scruter de près quant au process qu'elles mettront en œuvre. 

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