Gaz naturel Liquéfié : GNL Québec va créer le terminal le plus vert du monde

Au Québec, un projet de construction d'un terminal de GNL ambitionne d'être le plus "vert" du monde. Il sera celui qui émettra le moins de GES au monde et qui en évitera également le plus lors de sa consommation.

Appelé Energie Saguenay, en référence à la rivière éponyme, le vaste projet de construction du terminal GNL le plus vert du monde débutera selon toute logique en 2020. C'est GNL Québec qui est à la baguette de cette construction d'envergure qui mobilisera non moins de 9 milliards de dollars d'investissement au total.

Si ce projet est à ce point remarquable, c'est en raison du fait qu'il s'annonce d'ores et déjà comme étant le moins émetteur de GES de toutes les autres installations similaires. Une étude d'impact environnemental du futur terminal GNL le prouve à travers un document de non moins de 4 000 pages.

Du GNL qui fait chuter les GES dans le monde

Attendue pour 2020, la construction du terminal de GNL Québec sera terminée en 2025, pour une durée de vie de 25 années. Comment l'entreprise compte-t-elle s'y prendre pour rendre son GNL carboneutre? En utilisant l'hydroélectricité produite par la rivière Saguenay. Voilà la clé : utiliser une énergie nouvelle et renouvelable produite sur place pour traiter le gaz naturel liquéfié avant expédition. De la sorte, ce terminal sera le seul au monde à afficher un tel bilan carbone.

GNL Québec va même plus loin dans son approche de faible émission de GES. Car l'entreprise démontre dans l'étude d'impact environnemental qu'en exportant 60% de sa production vers l'Asie et l'Europe, deux marchés aussi gourmands que porteurs, le terminal permettra de réduire de 28 millions de tonnes métriques de GES dans le monde. Pourquoi? Car le gaz naturel liquéfié de GNL Québec aura alors remplacé d'autres énergies bien plus émettrices de GES, telles que le charbon et le pétrole.

Un projet ambitieux qui attend le feu vert final des autorités provinciales. Un projet qui devrait d'ores et déjà donner des idées aux autres pays producteurs de gaz naturel.