Actualités sur le gaz : exploration et extraction, acteurs, technologie, consommation, ...

GNL : la Tanzanie relance son vaste projet de production

gaz naturel gaz naturel liquéfié GNL Afrique Tanzanie
Rédigé par

Après l'avoir mis en stand-by faute de financement et faute d'accord, le projet de construction d'une usine de GNL - gaz naturel liquéfié - est relancé en Tanzanie.

C'est un projet arrêté net en 2014 qui vient d'être relancé en ce mois d'avril. La construction d'une usine de traitement de gaz naturel liquéfié en Tanzanie fait en ce moment même l'objet d'intenses négociations entre le gouvernement tanzanien d'un côté et un consortium d'entreprises pétrolières et gazières de l'autre.

Il faut dire que le potentiel plus que conséquent de GNL récupérable est forcément de nature à attirer les investisseurs comme les plus grands acteurs mondiaux du secteur. La Tanzanie bénéficierait en effet de non moins de 57 000 milliards de mètres cubes de gaz naturel liquéfié récupérables. Reste qu'un investissement tout aussi conséquent évalué à 30 milliards de dollars est nécessaire.

Mais avec une telle mine d'or, le gouvernement tanzanien veut saisir l'opportunité. A la clé, des recettes commerciales impressionnantes et une énergie aussi abondante que bon marché, très utile pour bien des pans de l'économie locale. Dans une communiqué, le ministère du pétrole annoncé sa volonté "d'entamer les négociations au début du mois d'avril pour la construction du projet GNL".

Un projet GNL a nouveau sur les rails pour la Tanzanie

La Tanzanie a en réalité déjà lancé les opérations puisqu'en octobre dernier le pays a initié des négociations avec un vaste consortium d'entreprises étrangères sous la houlette de groupe norvégien Equinor. Mais Royal Dutch Shell de même qu'Exxon Mobil et Ophir Energy sont assis autour de la table des négociations. Il s'agit à présent de trouver un terrain d'entente avec la Tanzania Petroleum Development Corporation (TPDC), une entreprise publique du pays, quant aux modalités de la construction du terminal gazier offshore, dans le sud du pays.  

A l'arrêt depuis 2014 faute de financement et surtout faute d'entente entre les différentes parties prenantes, le projet est donc bel et bien remis sur les rails. Un projet crucial pour le pays qui pourrait immédiatement bénéficier d'une amélioration notable de son taux de croissance de l'ordre de +2 points pour atteindre les 7% annuel selon les estimations de la banque centrale.

0 Commentaires

Laisser un commentaire

À la Une aujourd'hui