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L'Algérie temporise sur le démarrage de l'un de ses plus importants champs gazier

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L'Algérie doit encore patienter quelque peu avant de pouvoir extraitre les premiers mètres cubes de gaz de son immense champs gazier du sud. Des lacunes en management de projet sont pointés du doigt. 

L'Algérie attend beaucoup de l'exploitation de ses sous-sols. Le pays est en passe de devenir indépendant en énergie et exportateur également. Car des réserves gigantesques de gaz naturel ont été récemment mises à jour. La Sonatrach, entreprise nationale des hydrocarbures, s'est ainsi adossées les services d'entreprises de premier plan telles qu'Engie pour mener à bien les opérations. Des forages sont attendus sur l'immense projet gazier de Touat notamment. Sauf que la Sonatrach a récemment fait savoir que du retard sur le démarrage du projet est prévu. 

La production qui devait débuter courant 2017 et finalement repoussé au premier semestre 2018. Le directeur de l'entreprise publique, Abdelmoumene Ould Kaddour, explique les raisons de ce délai : « Je reconnais que nos activités dans le Sud profond sont très difficiles, très complexes, mais nous devons absolument améliorer notre efficacité. Nous sommes toujours en retard et on doit désormais apprendre de ces erreurs pour que les prochaines générations ne tombent pas dans les mêmes erreurs.»

Un champs gazier particulièrement prometteur

Une faute ou plutôt un manque d'organisation en interne sur le management de projet entraîne donc ce retard dans la mise en production. Car actuellement, sur les 21 puits prévus répartis sur les 9 gisements de gaz naturel, 3 seulement sont véritablement prêts à entrer en phase de production. Et pour l'occasion, Sonatrach peut compter sur l'expertise du français Engie, détenteur de 45% des parts du projet.

L'Algérie commence à s'impatienter, car le champs concerné possède un potentiel rarement égalé dans la région. Les gisements concernés étant deux d'In Salah, de Bir Sbaa, de Régane, de Touat et de Timimoun. Chacun pouvant produire respectivement 50 000 m3/j, 8 millions de mètres cubes par jour, 4,5 milliards dem3 de gaz par an, 630 000 barils de condensats par jour et 177 millions de pieds cubes/j. Un véritable trésor énergétique.

Reste que passé ce retard, l'Agérie devrait rapidement être en capacité de produire chaque année 95 milliards de m3 de gaz naturel, dont 53 milliards m3 destinés au marché extérieur et 42 au marché domestique dont la demande a explosé ces dernières années. 

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