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Bénéfice en chute libre au premier trimestre pour Eni

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Les résultats du premier trimestre du groupe italien ont été annoncés. Le bénéfice net est en chute libre de 46%.

L’année ne démarre pas bien non plus en Italie pour le groupe Eni qui a publié de mauvais résultats peu après le russe Gazprom.

Le groupe italien a néanmoins réalisé sur les trois premiers mois de l’année 2015, un bénéfice net ajusté de 648 millions d’euros, dépassant ses propres espérances estimées préalablement à 460 millions d’euros. Rappelons qu’au premier trimestre 2014, le groupe enregistré un bénéfice de 1,3 milliards d’euros. Le Directeur Général du groupe Claudio Decalzi s’est déclaré « satisfait des résultats dans un environnement de vente difficile. »

Cette baisse conséquente est expliquée par l’impact de la chute des cours du brut depuis le dernier trimestre 2014 - quasiment moins 50% - mais est compensée par l’amélioration des marges de raffinage, qui sont multipliées par six alors que la division était déficitaire l’an passé, et par une augmentation des revenus d’investissements.

Compenser la chute de l’or noir

C’est le principal objectif du géant italien. Ainsi, en mars, Eni avait été la première major pétrolier a annoncé une baisse de ses dividendes. Parallèlement, le groupe a annoncé qu’il suspendait son programme de rachat d’actions, qu’il allait poursuivre voire augmenter ses économies en réduisant de 17% ses investissements et, surtout, vendrait pour huit milliards d’euros d’actifs sur les quatre prochaines années.

L’espoir d’une année 2015 positive

Eni a annoncé prévoir une hausse de sa production de pétrole et de gaz en 2015. Au cours du premier trimestre, elle a déjà progressé de 7,2% avec la sortie de 1,7 millions de barils par jour de ses entrepôts. Pour s’y préparer au mieux, le groupe compte sur le démarrage de nouveaux gisements en Angola, au Congo et en Egypte. Il compte aussi sur une hausse de la production en Libye malgré les troubles qui agitent actuellement le pays.

Le pétrogazier s’attend à un « léger renforcement de l’économie mondiale tirée par les Etats-Unis et ce malgré des incertitudes liées au rebond de la zone euro et l’ampleur du ralentissement chinois. »

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