Le G20 s'engage pour le développement de l'hydrogène

Le G20 a été l'occasion pour les ministres de l'environnement de nouer une entente autour du développement de l'hydrogène. L'AIE prédit même un avenir radieux à ce gaz pas comme les autres.

Faire de l'hydrogène une énergie clé de la transition énergétique mondiale. Voilà comment pourrait se résumer l'entente passée entre les ministres de l'environnement des pays du G20 avant même que se tienne la réunion fin juin au Japon. Une bonne nouvelle dans la lutte contre le dérèglement climatique car ce gaz si spécial a de sérieux atouts à faire valoir dans la transition énergétique, et sur bien des aspects : transports, bâtiments, stockage d'énergie renouvelable et industrie entre autres.

La coopération entre les pays du G20 devrait donc s'accroître à court voire moyen terme afin de développer plus intensément l'hydrogène, à l'image de pays tels que le Japon qui ont échafaudé un plan des plus ambitieux en la matière. Les Etats réunis au Japon les 28 et 29 juin ont ainsi pris l'engagement de faire émerger un système de production mondial d'hydrogène, et non plus seulement national ou régional.

En trame, la question de l'hydrogène renouvelable a été abordée car à ce jour, la production d'hydrogène à partir de ressources fossiles génère plus de 800 millions de tonnes de CO2.

L'Agence Internationale de l'Energie avait publié un rapport un peu plus tôt, un rapport des plus encourageants selon lequel la production mondiale d'hydrogène pourrait rapidement atteindre 70 millions de tonnes par an et ainsi alimenter la totalité du parc automobile mondial. Pour autant que le parc auto hybride se développe intensément en parallèle

Reste qu'une telle prévision est pour le moins positive lorsqu'on prend en compte le fait que l'activité des transports est responsable de 30% du total des émissions de CO2 mondiale. 30% c'est également le pourcentage de réduction des coûts de production d'hydrogène sur lequel planche l'AIE, une baisse qui augmenterait mécaniquement la production et tout le secteur dans son ensemble. Et ce principalement en raison de la mise en place d'un système de production mondiale qui ferait automatiquement diminuer les coûts du fait de la mise en place d'une économie d'échelle.