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Engie ouvre un bureau à Abidjan

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Engie ouvre son premier bureau de l’Afrique occidentale et compte développer sa présence sur le continent.

Après Casablanca et Johannesburg, c’est à Abidjan en Côte d’Ivoire que le groupe français a décidé d’implanter, ce qui n’est pour l’instant, qu’un bureau de prospection dans la zone pour des investissements.

Une business unit dédiée à l’Afrique

Il faut dire qu’Engie est plein d’ambition pour l’Afrique. Il compte devenir un acteur majeur dans cinq à dix pays dans les dix prochaines années. Pour arriver à cette fin, une business unit consacrée au continent a été créée. Annoncée l’an passé lors de la présentation de la réorganisation stratégique globale du groupe, marquée par la création d’une dizaine d’entités géographiques, elle est entrée officiellement en activité en ce début d’année.

Pour ce qui concerne la Côte d’Ivoire, le nouveau bureau dirigé par Philippe Miquel, jusqu’ici responsable de projets GNL à Yaoundé, sera chargé de « source » de potentiels investissements dans la sous-région. Ainsi, la représentation est logiquement constituée quasi-exclusivement de développeurs.

Mais le groupe français ne compte pas s’arrêter là. Alors qu’il ne comptait que des bureaux au Maroc et en Afrique du Sud, il compte ouvrir très prochainement une représentation au Kenya et Yaoundé au Cameroun est également ciblé. Rappelons qu’Engie a tout de même des contrats de partenariat en Algérie avec Sonatrach pour la région de Touat à 700 kilomètres du gigantesque champ de Hassi R’mel qui constitue le coeur du système gazier algérien, et en Egypte où le groupe français détient quatre licences (deux d’exploration en tant qu’opérateur et deux de production).

La croissance africaine tirera la croissance mondiale

Ce qui explique ce nouvel élan dans sa volonté, qui n’est pas nouvelle, de s’installer en Afrique, c’est la « conviction que dans les quarante prochaines années, la croissance mondiale sera tirée par la croissance africaine, elle-même alimentée par une forte poussée démographique. Engie compte sur le fait que cette croissance économique ne pourra être possible qu’avec un effort considérable pour augmenter les moyens de production d’énergie sur un continent où 75% de la population a actuellement, un accès insuffisant à l’énergie.

Afin de mettre toutes les chances de son côté, le groupe souhaite s’imprégner des écosystèmes locaux et compte donc recruter du personnel local afin « d’identifier les risques, être capable de créer des réseaux institutionnels et des partenariats avec des entreprises locales, de nouer des relations durables avec les investisseurs et les institutions financières privées et publiques (…) en nouant des contacts avec la société civile et les ONG. »

Dans un premier temps, la business unit comptera ainsi une centaine de personnes capables de permettre au groupe « d’adapter sa stratégie dans des pays et des espaces régionaux tous très différents, tant du point de vue de leurs ressources naturelles que de leurs situations politiques, économiques ou démographiques ».

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