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Réduction des GES : le gaz naturel a une belle carte à jouer

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Alors que s'est clôturée la COP21 à Paris mi décembre, GRDF filiale à 100% d'Engie fait savoir par la voix de son directeur commercial de l'Île-de-France que le gaz peut permettre de diviser par quatre les émissions actuelles de gaz à effet de serre.    

"GRDF s’est beaucoup investi, depuis 2010, dans la définition d’un scenario énergétique de long terme dit « facteur 4 », qui vise une division par quatre des émissions de gaz à effet de serre." Pour Christian Farrugia le directeur clients-territoires de la filiale d'Engie, c'est clair, le gaz naturel permettrait d'atteindre les objectifs fixés par la COP21. Deux axes de travail principaux le permettront : une meilleure consommation de gaz, plus sobre, grâce au nouveau compteur intelligent Gazpar en cours de déploiement, une très forte hausse de l'injection du gaz vert dans le réseau de distribution du pays.

Le gaz vert et le GNV ont un bel avenir

Si le nouveau compteur intelligent et communicant Gazpar permettra de lisser et de maîtriser la consommation en gaz des ménages, le gaz vert devrait connaître une poussée particulièrement forte d'ici 2050. GRDF prévoit en effet qu'il représentera à cette époque près de 75% du gaz en circulation dans les réseaux. Un gaz vert qui pourra d'ailleurs être soit de 1ère génération (décomposition des déchets issus de l'activité agricole, agroalimentaire, des restaurations collectives), de 2ième génération (issu du power to gas qui vise à produire du gaz de synthèse à partir de la production électrique excédentaire intermittente telle le solaire) ou encore de troisième génération (production de méthane à partir de la gazéification de la biomasse ligneuse sèche, à savoir les résidus de l'exploitation forestière). Un bel avenir se dessine donc pour cette nouvelle forme de gaz qui permettra de recycler de la matière organique, de produire du gaz naturel sans l'extraire des sous-sols et de remplacer le diesel bien plus polluant.

Mais le gaz naturel pour véhicules est également appelé à prendre une place de plus en plus importante, là encore avec comme bénéfice d'émettre deux fois moins de gaz à effet de serre que le diesel. Certes la France reste encore relativement en retard par rapport à certains de ses voisins avec seulement 14 000 véhicules roulant au GNV contre 1 million en Italie. Mais ce retard ne demande qu'à être comblé et on peut compter sur un effort conjoint des Pouvoirs Publics et des constructeurs automobiles pour mettre sur pied une offre alléchante tant pour les particuliers que pour les professionnels.

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