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Toulouse Métropole va financer une vaste infrastructure de méthanisation

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Toulouse Métropole a accordé son feu vert au projet proposé par Véolia quant à la mise sur pied d'un centre de méthanisation dans le quartier nord de la ville. Une importante station d'épuration des eaux usées de la cité va être transformé en un méthaniseur afin de créer du biogaz.

C'est dans le vaste quartier de Ginestous, au nord de la ville, que Toulouse Métropole vient d'accorder son feu vert à la demande de Véolia. La société bénéficiant d'une délégation de service public quant à la gestion des eaux et des effluents a comme projet de transformer les boues d'épurations d'une grande parite des habitants de la ville rose en biogaz. Une unité de méthanisation doit être construite et raccordé à la station de Ginestous, qui traite les effluents de plus de 530 000 habitants quotidiennement, soit l'équivalent de 105 000 mètres cubes. En charge de la station jusqu'en 2020, Veolia a demandé un avenant à son contrat d'exploitation selon lequel l'entreprise réalisera les travaux de transformation du site.

La station d'épuration de Ginestous est stratégique en cela qu'elle traite une grande quantité d'effluents, qui pourraient être transformés en biométhane. D'autant que le site est en capacité de traiter les effluents d'environ 950 000 habitants contre 530 000 actuellement raccordés. Un potentiel plus qu'intéressant donc. 

Des bénéfices multiples

Un dossier doit encore être déposé et approuvé par Toulouse Métropole aux services de l'Etat mais tous les voyants semblent bel et bien au vert, surtout dans le contexte actuel dans lequel les énergies nouvelles et renouvelables sont appelées à un bel avenir. Une réponse de l'Etat ne devrait plus se faire attendre, et Véolia comme Toulouse Métropole tablent sur une mise en service de l'unité d'ici fin 2019, début 2020. 

 Ce centre de méthanisation représenterait de facto plusieurs avantages de taille, pour la ville, pour ses habitants et pour l'environnement. La station d'épuration deviendrait plus sobre en énergie, car la nouvelle activité de méthanisation engendrerait une réduction de 30% à 40% minimum des quantités d'effluents à traiter. Bien entendu, une énergie verte serait alors produite localement, transformé en électricité dans les centrales thermiques ou directement injectée dans le réseau gazier. Et du côté des riverains, cette unité réduirait grandement les nuisances olfactives de l'actuelle activité de traitement des eaux usées.

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