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Le français Total boucle le financement chinois d’un projet russe

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Le chantier pharaonique de l’usine GNL de Yamal qui sera co-exploitée par Total et Novatek voit enfin son financement bouclé.

Avec les 4 milliards obtenus de banques russes, ce sont désormais 12 milliards de plus que les tenants du projet gazier Yamal ont obtenu de la part des établissements bancaires chinois. Assez pour « sécuriser le montant nécessaire pour le financement extérieur du projet » d’après le communiqué commun entre Total et Novatek.

27 milliards d’investissement

Pénalisé par les sanctions américaines à l’égard des Russes dans le cadre de la crise ukrainienne, Novatek a tout de même réussi à trouver le financement nécessaire au projet Yamal, avec plusieurs mois de retard, en se tournant vers deux établissements chinois : l’Export-Import Bank of China et la China Development Bank.

Concrètement, le projet bénéficiera de deux lignes de crédits sur quinze ans pour 9,3 milliards d’euros et 9,8 milliards de yuans. Avec les deux milliards de l’Etat russe et les quatre milliards des banques publiques russes également, le financement semble boucler alors que les travaux avancent bien.

65% des travaux du premier bâtiment réalisés

Alors que le lancement du complexe Yamal est annoncé pour 2017, les travaux n’ont pas cessé le temps de trouver le financement. Le consortium détenu à 50,1% par Novatek, 20% par Total, 20% par le chinois CNPC et à 9,9% par le fonds Silk Road, s’est financé sur ses fonds propres en attendant.

Ainsi, la première partie de l’usine en elle-même, qui produira 16,5 millions de tonnes annuellement, est bâtie à 65% conformément au calendrier initial. Une nouvelle confirmée par le directeur financier de Total, Patrick de La Chevardière, qui rappelle également l’importance de ce projet pour son groupe.

Une importance que partage son homologue russe tant elle souhaite s’implanter sur ce marché du GNL et développer sa partie « export » vers les pays asiatiques alors que l’Europe était privilégiée jusque-là.

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