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A Lille, 100 % des bus roulent au gaz naturel et au bioGNV

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La métropole lilloise dispose d’une flotte de bus de transport public qui roulent tous au GNV et bientôt au bioGNV. Un exemple en la matière.

Des paroles aux actes. Tel pourrait être le slogan de la politique de transport public de Lille. Car la ville peut se vanter à juste titre de faire sensiblement diminuer la pollution atmosphérique de ses bus urbains depuis que la métropole a atteint la barre des 100%. 100% des bus urbains de la ville roulent au GNV. Pour le directeur Énergie de la métropole lilloise, Erwan Lemarchand, «Le gaz naturel véhicule apporte une réelle plus-value en termes d’impacts environnemental».

Il faut dire que les émissions de CO2 et de particules fines sont en nette diminution avec le GNV, en comparaison au diesel. L’homme politique explique que « Cela permet de limiter la pollution atmosphérique avec la baisse des émissions de particules fines et d’oxyde d’azote. ». Une lutte contre la pollution atmosphérique qui s’accompagne aussi d’une lutte contre le réchauffement climatique. Pour Erwan Lemarchand, faire le choix du GNV « C’est lutter contre le réchauffement climatique avec 10 à 20 % d’émissions en moins par rapport à diesel. Le GNV améliore la qualité de vie de chacun: plus d’odeur, plus de fumée et moitié de moins de bruit que les bus traditionnels ».

Le bioGNV dans le viseur de Lille

Lille ne compte pourtant pas s’arrêter en si bon chemin et veut même poursuivre le travail engagé sur la politique de transport en optant pour le bioGNV au lieu du GNV. L’avantage du bioGNV ? Il est multiple à vrai dire : une énergie locale, moins carbonnée que le GNV et qui stimule la filière agricole et forestière en valorisant les résidus de ces deux activités afin de les transformer en biogaz. Erwan Lemarchand explique ainsi que « Remplacer le GNV par du bioGNV, c’est réduire encore plus fortement les émissions de gaz à effet de serre. C’est disposer d’un carburant moins carboné tout en maîtrisant les coûts sur le long terme pour nos transporteurs. C’est enfin permettre de développer une filière locale de production de biométhane pour alimenter la filière transport ».

Pour l’heure, l’Eurométropole n’est pas en retard sur la question, loin de là même puisque le bioGNV alimente à 40% les bus de la métropole. Rien ne dit si Lille tend vers l’utilisation de 100% de bioGNV mais une chose est sûre cependant: les autres grandes métropoles françaises ont face à elle un exemple probant qu’il est possible de jouer la carte de la sobriété énergétique en matière de transport public sans pour autant engager des sommes démesurées.

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