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La Côté d'Ivoire va doubler sa production de gaz naturel d'ici 2020

Gaz naturel Côte d'Ivoire
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La Côté d'Ivoire souhaite accélérer grandement le pas sur sa production de gaz naturel d'ici moins de quatre années. De nombreux nouveaux permis seront accordés d'ici là.    

C'est Ibrahima Diaby, le directeur général de Petroci, la société nationale en charge du pétrole et du gaz naturel dans le pays, qui en fait la déclaration. La Côté d'Ivoire entend bien doubler sa production de gaz d'ici 2020 à peine. Car si pour le moment le pays arrive à produire non moins de 250 millions de pieds cubes/ jour de gaz naturel, le potentiel laisse espérer que les quantités doublent rapidement.

Afin d'arriver à cet ambitieux objectif, les autorités du pays vont donc faire appel à des investisseurs étrangers : Total, BP, Gazprom, Engie... Des opérateurs qui bénéficient d'un savoir-faire technique et commercial maîtrisé et de haut niveau qui donnera l'opportunité à la Côte d'Ivoire de tirer le meilleur profit de ses ressources en gaz naturel. Et pour y parvenir, le pays vient de décider qu'il accorderait de nouvelles licences d'exploration et d'exploitation de ses sous-sols offshore. Car il reste encore beaucoup à faire en termes d'optimisation des gisements du pays. Comme le mentionne Ibrahima Diaby : "nous avons environ 60 blocs et nous avons accordé des licences sur environ une vingtaine d'entre eux". Reste donc encore non moins de 40 blocs à attribuer.

Longtemps focalisé sur le seul développement de l'agriculture, la Côté d'Ivoire commence à sérieusement se rendre compte du plein potentiel de ses réserves en hydrocarbures. Pour cette première puissance économique francophone d'Afrique occidentale, la donne est donc en train de changer. D'autant que la demande intérieure en énergie est en plein boom et ne cesse de croître d'années après années à tel point que le pays a du mettre en œuvre un plan d'importation de GNL pour satisfaire ses besoins domestiques. Les premières livraisons étant attendues pour 2018.

Pour l'instant, le gaz puisé dans les gisements offshore actuellement exploités sert uniquement à alimenter sa demande locale. Mais en doublant voire plus encore sa production, la Côte d'Ivoire devrait à terme pouvoir cesser les importations de GNL et même entrer dans la cour des producteurs-revendeurs.

Toujours est-il qu'avec le futur octroi de près de 40 nouvelles licences d'exploitation, la Côté d'ivoire va bénéficier d'une manne financière tout en faisant augmenter le nombre d'investisseurs étrangers. Avec tout ce que cela suppose de bénéfique en termes de création d'emplois directs et indirects sur place.

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