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La bonne initiative de Catch A Car pour favoriser les déplacements au GNV

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Le service d'autopartage Catch A Car en Suisse a fait le choix d'une motorisation 100% gaz naturel pour l'ensemble de sa flotte de voitures. Un excellent exemple à suivre    

Associer le meilleur des nouvelles technologies, des nouvelles habitudes de déplacements avec le meilleur des carburants possibles, voilà à quoi devrait ressembler le secteur du transport des personnes à l'avenir. L'entreprise Catch A Car l'a visiblement parfaitement compris.

Catch A Car, c'est le nom d'un service d'autopartage développé en Suisse, à Genève en l'occurrence, comme Cityz ou Bluecar en France. Un service de location de voiture à la demande, selon les besoins ponctuels des clients.

Un service qui est encore jeune car lancé début novembre 2016 mais qui propose déjà une centaine de voitures disponibles dans la capitale helvète. Et ce sont en l'occurrence des Volkswagen UP qui ont été retenues comme voitures mises à disposition des clients, des modèles "urbains" dotés d'un moteur d'1L et développant à peine 68ch.

La spécificité de ces modèles réside dans le fait qu'ils roulent au gaz naturel. Un choix écologique fait par l'entreprise d'autopartage car comme le mentionne Volkswagen : « Le facteur décisif pour le choix de véhicules fonctionnant au gaz était, en plus du comportement de conduite agréable, le respect de l'environnement. En comparaison directe et en fonction du modèle, un véhicule propulsé au gaz naturel rejette 60 à 95 % moins de polluants et de particules qu'un véhicule à essence ».

Du Biogaz dans le réservoir

Là où Catch A Car fait encore mieux, c'est dans le fait que les motorisations de ses véhicules fonctionnent au Biogaz. Le Biogaz étant une forme de gaz naturel obtenu par la décomposition de la matière organique, par leur fermentation qui génère du méthane. Un gaz issus de la valorisation des résidus des exploitations agricoles, forestières et également des boues d'épuration.

En France pour l'instant, les motorisations au gaz naturel sur le secteur de l'autopartage ne sont pas encore la règle, l'électrique, le diesel et l'essence se partageant le gâteau. L'électrique a même pris une longueur d'avance tandis que le pays pourrait se servir directement à la source en utilisant ses réserves en Biogaz.

Car les installations de méthaniseurs vont à présent bon train dans le pays à tel point que 70% du gaz qui circulera dans le réseau français d'ici 2030 sera du Biogaz. La France dispose donc d'un réservoir énergétique majeur à moindre coût, bien moins coûteux que d'importer du gaz naturel de Russie ou d'ailleurs. Du gaz produit localement en quelque sorte qui pourrait se retrouver dans le réservoir des véhicules d'autopartage. L'avantage des motorisations au gaz naturel est qu'elles offrent une plus grande autonomie que les électriques qui restent pour l'instant cantonnées à des usages strictement urbains. A l'avenir, il y a fort à parier que les prochains service d'autopartage miseront sur le GNV voire le Bio-GNV pour équiper leur flotte de véhicules afin d'apporter une qualité de service élevée à leurs clients.  

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