Engie se développe une peu plus encore en Ukraine

Le groupe Engie vient  de renforcer sa position en Ukraine en créant une filiale spécialisée sur le transport et le stockage du gaz naturel. Un pas de plus sur ce marché porteur d'Europe orientale.    

Cela fait près de deux années qu'Engie se développe en Ukraine. Ce marché d'Europe orientale est des plus stratégiques pour le groupe français car il représente aux yeux des spécialistes le marché le plus porteur de toute la région. Engie peut se féliciter d'avoir par ailleurs été le tout premier groupe européen à être actif sur le marché ukrainien, et de souffler ainsi naturellement la place à Gazprom. D'ailleurs, l'année 2015 a été phare pour le groupe français en Ukraine puisqu'il a été le tout premier fournisseur occidental du pays en gaz naturel avec non moins de 3,5 milliards de mètres cubes vendus. Pour un deal conclu avec la principale compagnie énergétique publique : JSC Naftogaz of Ukraine.

Fort de cette belle réussite commerciale, Engie entend à présent enfoncer un peu plus le clou encore, et continuer de s'imposer comme un fournisseur de tout premier plan en Ukraine. Et pour ce faire, l'entreprise française a décidé d'y implanter une filiale. Baptisée Engie Energy Management Ukraine, la filiale ukrainienne du groupe français Engie a été officialisée durant l'été 2016. Elle permet à l'énergéticien de proposer une large palette de services aux plus importants clients industriels du pays : négoce, transport, importation, stockage. Une implantation stratégique qui permet à Engie de développer une force de frappe commerciale importante et d'ainsi œuvrer pour s'imposer durablement dans le paysage énergétique ukrainien.

Un nouvel accord dans les tuyaux

Preuve de tout l'intérêt de l'Ukraine aux yeux des dirigeants du groupe Engie, un accord vient d'être conclu avec l'opérateur local du système de transport ukrainien de gaz UkrTransGaz. Selon les termes de l'accord qui prend la forme d'un contrat-cadre, Engie pourra réserver dès cet hiver 2016-2017 des capacités de transport et de stockage de gaz naturel dans le pays. Et si Engie continue de s'implanter un peu plus encore en Ukraine, c'est en raison de tout le potentiel de développement sur lequel le Français table puisque le pays a consommé non moins de 34 milliards de mètres cubes de gaz naturel l'an dernier. La marge de manœuvre pour le Français reste plus que conséquente et son avenir commercial des plus radieux. 

Engie démontre avec cette nouvelle marche gravie dans son développement hors de France que le groupe conserve encore une longueur d'avance sur la concurrence et qu'il sait trouver de nouveaux relais de croissance en dehors de ses bases nationales.

Reste à savoir à présent quelle réponse les Eni, Total, Gazprom et consorts donneront à ce nouvel essai transformé de la part d'Engie.