Les USA se positionnent en fournisseur de GNL clé pour la Chine

Alors que la Chine annonce régulièrement son intention de consommer d'avantage de GNL au détriment du charbon et du pétrole, les USA et l'état de l'Alaska en particulier sont en très bonne position pour devenir une fournisseur de tout premier rang.

Entre son souhait de devenir leader sur les énergies renouvelables à l'horizon 2050 et sa volonté de mettre en place une décarbonisation de son économie, la Chine a considérablement changer de braquet depuis quelques mois. La superpuissance essuie en effet de plein fouet les conséquences d'une économie s'appuyant démesuérment sur le charbon comme combustible de choix pour notamment faire tourner ses centrales thermiques. Aussi, le pays a considérablement revu sa copie et opte à présent pour le gaz naturel en remplacement du charbon, bien plus polluant et dont les émissions de gaz à effet de serre sont plus importantes.

Une usine de liquéfaction prévue en Chine  

Aussi, pour donner forme à cette nouvelle politique énergétique, la Chine cherche à constituer des stocks massifs de GNL et extrait en parallèle du gaz de glace. Mais avant que cette prodution nouvelle lui permette d'assurer ses arrières, le pays passe commande auprès de nombreux fournisseurs. Et les Etats-Unis sont en excellent position, de par les quantités colossales de gaz - notamment de schiste - extraits depuis plusieurs années. Un état semble à ce titre tirer son épingle du jeu : l'Alaska. Keith Meyer, président de l'Alaska Gasline Development Corp. s'active pour se positionner en fournisseur de premier plan car selon lui "La Chine a une grande consommation puisqu'elle a une importante population. Nous devons nous intéresser au marché des exportations pour le GNL".

Les négociations sont déjà en cours depuis plusieurs mois à présent entre les responsables de la firme américaine et des responsables politiques chinois. Parmi les sujets abordés, l'un des principaux sujets de discussions est la mise sur pied d'une toute nouvelle unité de liquéfaction du gaz naturel ainsi que la construction d'un pipeline et d'un centre de traitement d'approximativement 990 milliards de mètres cubes. 

 Le montage de l'opération est en cours de finalisation, avec à la clé une très propable joint-venture entre Alaska Gasline Development Corp. et une des grandes compagnies énergétiques chinoises. Le directeur de la firme américaine ayant récemment indiqué que les négociations étaient en très bonne voie. 

L'accord qui est en train d'être conclu entre l'Alaska et la Chine a déjà tout l'air d'un deal gagnant-gagnant entre d'un côté la Chine très demandeuse et de l'autre un état qui dépend essentiellement de ses ressources naturelles.