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Un fort intérêt pour le plan national marocain pour le GNL

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Le plan du gaz naturel liquéfié marocain est suivi de très près par les opérateurs mondiaux alors même que le ministre de l'Energie, des Mines, de l'Eau et de l'Environnement en assure actuellement la promotion aux Etats-Unis.

Le ministre de l'Energie, des Mines, de l'Eau et de l'Environnement (MEMEE), Abdelkader Amara, a entamé un voyage de travail aux Etats-Unis, à la tête d'une délégation de hauts responsables, en vue de promouvoir le plan national de développement du gaz naturel liquéfié (GNL) auprès des géants américains du secteur énergétique.

4,6 milliards de dollars

La délégation marocaine est composée du secrétaire général du ministère de l'Energie, des Mines, de l'Eau et de l'Environnement, du directeur général de l'Office national de l'électricité et de l'eau potable (ONEE) et d'experts du secteur énergie du ministère. Ce plan représente l'une des priorités de la Stratégie nationale de l'énergie du Maroc et représente des opportunités d'investissement de 4,6 milliards de dollars.

Après le géant russe Gazprom, qui a exprimé son souhait d’accompagner le Maroc dans ce projet lors de la visite de travail effectuée par Abdelkader Amara à Moscou du 26 au 28 avril dernier, le Ministre marocain va tenter de convaincre ses homologues américains. Ainsi, au programme de la mission, des rencontres avec de hauts responsables américains et présidents de compagnies internationales opérant dans l'énergie comme General Electric, ExxonMobil, Cheniere Energy, Shell, BP ou encore Mistsui.

Mais la partie se joue également au Maroc. L’ambassade des Etats-Unis à Rabat contribue à tisser des liens entre les deux parties en organisant, le 1er octobre au siège de la CGEM, une vidéoconférence sur l'exportation du gaz naturel liquéfié. Tim Borersma et Charles K.Ebinger, deux experts américains de Brookings Institution, interviendront ainsi sur les opportunités pour le Maroc sur le marché du gaz naturel.

Une rude concurrence

Si les Américains mettent ainsi le paquet, c’est parce que la concurrence sera très rude pour s’adjuger une partie de ce marché. Depuis le lancement de l'appel d'offres pour le choix du prestataire-conseiller par l'ONEE, plusieurs opérateurs mondiaux, comme Gazprom, on l'a vu, ont affiché leur intérêt pour le GNL marocain.

Dans la même optique, en marge de sa visite, le ministre sera également l'invité d'honneur du Business Council for International Understanding (BCIU), où il répondra aux questions des investisseurs qui participeront à une table ronde réunissant une trentaine de PDG et cadres supérieurs de grandes sociétés multinationales intéressées par le Maroc.

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