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Tarifs du gaz naturel : Engie s'engage à ne pas l'augmenter jusqu'à juin

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C'est par la voix de sa directrice générale Isabelle Kocher que le groupe Engie a fait savoir qu'il n'augmenterait pas les prix du gaz naturel d'ici le mois de juin. La DG d'Engie a profité de son interview sur France Info pour creuser la sillon de la production française du biométhane et de l'hydrogène.

La grogne populaire des Gilets jaunes qui continue de faire entendre sa voix en France depuis le 17 novembre 2018 a eu comme conséquence entre autres de contraindre certains grands noms de l'énergie à revoir leur politique tarifaire. Car le prix du gaz naturel, en régulière hausse, faisait partie des points de mécontentements des Français, souvent pris à la gorge par des factures d'énergie sans cesse plus élevées. Engie, encouragé par le pouvoir exécutif et présidentiel, a pris sa part de responsabilités en assurant que les tarifs du gaz naturel seraient gelés pour tout l'hiver 2019.

Au micro de France Info, la directrice générale du groupe Isabelle Kocher en a refait la promesse, affirmant que les prix du gaz n'augmenteraient pas d'ici le mois de juin prochain : "Les prix du gaz, nous les avons fait baisser de 2% au 1er janvier et nous avons pris l'engagement qu'ils n'augmenteraient pas, peut-être qu'ils baisseront un petit peu, d'ici le mois de juin". Un gel des prix du gaz naturel durant l'hiver qui arrive à point nommé, alors que la période est celle durant laquelle la demande est la plus forte, les prix suivant par conséquence. 

Engie, le biométhane et l'hydrogène

La DG d'Engie rappelle que la France achète du gaz naturel, notamment à la Russie et à l'Algérie, la marge de manœuvre des revendeurs tels qu'Engie est de fait limitée. Interrogée le futur état du prix du gaz d'ici deux à trois années, Isabelle Kocher explique : "Le prix du gaz résulte de plusieurs paramètres (...). Le gaz que nous vendons à nos clients, nous l’achetons nous-mêmes, aux Russes, aux Algériens par exemple. Tout dépendra du prix auquel ils nous vendent ce gaz"

La directrice générale d'Engie a poursuivi en donnant des pistes sur la stratégie du groupe, et donc quelque part de la France également, quant à l'avenir du gaz naturel. La DG explique ainsi que le groupe travaille à l'heure actuelle "à remplacer progressivement ce gaz dont nous ne maîtrisons pas le prix, par un gaz qui est produit localement et qui, en plus est un gaz renouvelableC’est le biométhane, par exemple, obtenu par la fermentation de déchets agricoles ou organiques ou bien c’est l’hydrogène."  

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