Objectifs maintenus en 2015 pour Engie

Engie a annoncé un repli de 17% de son bénéfice opérationnel courant au premier trimestre, pénalisé par l'arrêt de centrales nucléaires exploitées en Belgique et par la baisse des prix des hydrocarbures.

Tout comme ses concurrents, Engie a dû annoncer des résultats en baisse pour le premier trimestre souffrant notamment de la baisse du prix du brut sur ses activités d'exploration-production et sur ses ventes de gaz naturel liquéfié, même si le groupe français souffre également de l'arrêt de deux centrales en Belgique, Doel 3 et Tihange 2.

Ces deux centrales, exploitées par la filiale d'Engie en Belgique, Electrabel, sont à l'arrêt depuis mars 2014 pour des tests rendus nécessaires après la découverte de microfissures dans les cuves en 2012. Si les résultats sont positifs, l'activité devrait redémarrer dès le 1er juillet de cette année.

Une météo favorable

Le climat, qui avait pesé sur ses résultats en raison d'un hiver très doux en Europe au premier trimestre 2014, a cette fois été plus favorable. Malgré cela, l'énergéticien français a donc annoncé avoir dégagé un résultat opérationnel de 2,4 milliards d'euros contre 2,9 milliards d'euros l'an passé à la même époque.

Le chiffre d'affaire s'est lui replié de 3%, à 22,1 milliards d'euros contre 22,7 milliards d'euros. Son excédent brut d'exploitation a atteint 3,6 milliards d'euros, contre 4 milliards un an plus tôt, en baisse de 10%. C'est légèrement moins que les 3,7 milliards d’euros qu'attendaient les analystes.

Des objectifs confirmés pour 2015

Le groupe a tout de même confirmé ses objectifs pour l'année 2015. Il vise notamment un résultat net récurrent compris entre 3 milliards et 3,3 milliards d'euros. Selon le communiqué du groupe, "les estimations de résultat brut d'exploitation et de résultat opérationnel courant restent elles aussi inchangées, à respectivement 11,7 à 12,3 milliards d'euros et 6,8 à 7,4 milliards d'euros en 2015 contre 12,1 milliards et 7,2 milliards en 2014.

Conformément à ce qui a voté lors de l'Assemblée Générale des actionnaires, le Président-Directeur-Général Gérard Mestrallet a déclaré lors d'une conférence téléphonique que son groupe "prévoyait de verser un dividende d'un minimum d'un euro au titre de 2015 quelles que soient les circonstances."

Ces résultats ne remettent en rien en cause la nouvelle organisation du groupe - ex-GDF Suez - et de ses activités, basée sur une logique géographique, au plus proche des territoires, pour gagner, notamment, en réactivité.